Peinture convulsive prise dans l’action, je peins comme je joue (au théâtre, dans la vie), je laisse chaque seconde vécue et à vivre se prendre les pinceaux avec la réalité et l’invisible. Les corps anatomiques et la chair du spectre coloré traversent ma peau pour s’imprimer sur la toile, se laisser guider par le plaisir de faire comme l’enfant qui lance sa bille araignée sur le calot gris souris, et le touche en ricochant, c’est gagné. Mokrane.